Académie des Sciences, Agriculture,

Arts et Belles Lettres d'Aix-en-Provence

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Les Échos de l’Académie

Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d'Aix-en-Provence

 

N°1 - 8 avril 2020

 

Sommaire

1. ÉDITORIAL par le Président Jean-Pierre Centi 1

2. CULTURE : SAINT ROCH, par Bernard Terlay 2

3. UNE IMAGE UN JOUR : Bernard Mille 13

4. ANNONCES 13

5. BILLET - par Danièle Antonelli 12

 

 1.   ÉDITORIAL par le Président Jean-Pierre Centi

 

Voici nos vies soudainement bousculées. La pandémie déclenchée par le Covid- 19 génère une inquiétude et une anxiété que les divers médias n’apaisent pas vraiment, du moins pour l’instant. Toutefois en cette période de quarantaine, mot qui n’est curieusement jamais prononcé, l’espoir ne peut qu’être présent comme il l’a toujours été. L’Académie d’Aix se claquemure par obligation, mais les Académiciens ont du ressort et doivent le faire savoir en ne mettant pas en sommeil les Échos de l’Académie.

Bien que la prévention de la dissémination du virus soit une priorité absolue, il est primordial que les Académiciens d’Aix préservent leur bien précieux : leur sentiment d’appartenance à une vénérable Société et la proximité de leurs relations. Le maintien de la cohésion de notre Compagnie est essentiel à la permanence du fonctionnement et de la vie de l’Académie. La flamme doit être entretenue.

À côté des échanges WhatsApp qui furent notre réponse d’urgence au confinement, et dans la continuité de nos relations, tentons à présent de faire émerger du positif en innovant. Il s’agit de « mettre au monde » au sens d’éditer — du latin edere — un nouveau support numérique auquel tous les Académiciens pourront contribuer. Les Échos de l’Académie offriront aux Académiciens d’Aix et à leurs Amis, la possibilité de partager des contenus sous forme de brèves, de récits, de commentaires, d’informations culturelles, d’informations de service et autres courriers des lecteurs.

Ce premier numéro qui vous est livré met en relief certaines rubriques constitutives de ce journal, d’autres viendront avec les numéros ultérieurs. Les propositions des Consœurs et Confrères seront toujours les bienvenues, dans toute leur diversité thématique qui fait la richesse de nos communications. Ce premier numéro qui vous est livré met en relief certaines rubriques constitutives de ce journal. Le billet apaisant de notre Consœur, Mme Danièle Antonelli, nous laisse entrevoir un avenir prometteur. C’est bien l’espoir qui nous anime. Notre Confrère Bernard Terlay nous entretient d’une remarquable plaque en faïence dédiée au thaumaturge Saint Roch et qui fait partie des collections du Musée Arbaud. Deux belles contributions qui, je n’en doute pas, en susciteront d’autres.

D’une certaine façon, Les Échos de l’Académie nous offrent, par les temps qui courent, une possibilité d’évasion dans le temps et l’espace. Surtout, ils nous permettent de constituer une communauté digitale dont on peut espérer qu’elle perdurera. Les interactions entre les membres de notre société seront ainsi favorisées.

Une nouvelle aventure commence : n’ayons pas peur de l’adversité.

 

Jean-Pierre Centi

Président de l’Académie d’Aix

https://academiedaix.fr/

 

 2.   CULTURE : SAINT ROCH, par Bernard Terlay

 

SAINT ROCH, Aix, chapelles et épidémies

En visitant les collections de notre Musée Paul Arbaud, dit l’Arbaudenco, vous avez sans aucun doute remarqué, vu et admiré, parmi l’ensemble de nos œuvres, la magnifique plaque en faïence représentant Saint Roch.

 

C’est de cette faïence dont je voudrais vous entretenir, pendant ce confinement qui nous prive de nous voir. Notre collectionneur légataire, Paul Arbaud, conservait ce bas-relief d’une figure de Saint Roch, comme nous l’indique l’inventaire dressé en 1912, mentionnant sa présence au premier étage de son hôtel, dans l’antichambre, avec de nombreuses autres faïences.

Pourquoi choisir cette faïence plutôt qu’une autre ?

Nous sommes en confinement national, dans un moment très éprouvant, devant une épidémie qui semble s’étendre à la terre entière et cependant, nous devons continuer à vivre et vos messages internet nous informent de votre grande vitalité d'esprit et de votre créativité. Mais devant notre questionnement face au drame qui se dessine jours après jours, nous pouvons aussi nous interroger sur les générations qui nous ont précédés et qui, elles aussi, ont connu les guerres, les maladies, les contagions, la peste.

Cette peste qui a sévi de très nombreuses fois à Aix et en Provence. La tradition rapporte que pas avant 1348, la peste n’était apparue dans notre ville. Mais ce fléau, se renouvela à nouveau en 1415, puis de 1450 à 1452, puis encore en 1466, 1502, 1506. La peste renouvela sa présence mortifère le 22 août 1629 jusqu’en janvier 1630. La date de 1720 est toujours présente dans la mémoire de nos contemporains. La ville d’Aix perdit, durant cette grande peste venue de Marseille, le tiers de sa population soit 7534 habitants.

 

Roux-Alphéran Les Rues d’Aix tome II p.519

 

C’est en ces temps de grande contagion que fut bâtie une chapelle sous le vocable de Saint Roch qui se située vers la traverse de l’Aigle d’Or, non loin du  cours Sextius.

 

 

Plan de la Ville d'Aix 1741 par Esprit Devoux et gravé par Coussin

 

Cette chapelle fut vendue comme « bien national » le 29 frimaire An III (19 décembre 1794) à J.B Roumieux, au prix de 18000 livres. Cette chapelle était dénommée Saint Roch des aires.

En effet, les archives municipales d’Aix rapportent que « le 11 octobre 1675,  il est fait acquisition d’une aire faisant le coin du Bras d’Or ».

Ce lieu se dénomme plus généralement « Pré Bataillier ». Roux-Alphéran évoque dans son ouvrage Les Rues d’Aix paru en 1846 « Au midi du chemin d’Arles et d’Avignon, qui partait de la porte des Augustins, était un vaste champ qu’on nommait le Pré Bataillier. Ce champ comprenait tout le terrain actuellement occupé par les jardins situés entre le vieux chemin de Marseille, au couchant de l’ancienne maladrerie Saint Lazare, la Rotonde et les allées ; cette Rotonde et ces allées ; la partie méridionale du Faubourg, c’est-à-dire les grands hôtels du Bras d’Or et de la Mule Blanche ; la rue de l’Aigle d’Or et les aires publiques… » Dans son second volume, il évoque à nouveau les aires publiques p.513 « De belles auberges, la rue de l’Aigle d’Or, dont les maisons sont toutes accompagnées de jardins, les aires publiques dites de Saint Roch… » Une note en bas de page prolonge son texte

« ainsi nommées à cause d’une petite chapelle maintenant détruite, qui y fut élevée en l’honneur de Saint Roch, en 1721, après la cessation de la peste. Là avaient été établies des huttes au Jeu de Mail, où furent soignés un nombre infini de pestiférés ». Concernant ces aires de Saint Roch, les archives communales de la Ville d’Aix mentionne une opposition faite par Jean Chargé, aubergiste de la Mule Blanche, concessionnaire d’un terrain à Saint Roch, qu’il avait transformé en aire à ses frais, contre les constructions élevées par des voisins et qui lui coupaient le vent. (1785). (Dans les régions méditerranéennes, les aires sont toujours installées dans un endroit très ensoleillé et venté. La chaleur et la sécheresse permettent de faire éclater les épis). A nouveau, une nouvelle plainte du sieur Chargé, fermier des aires (de Saint Roch), contre les voisins qui « par des constructions ambitieuses interceptaient le vent » 28

avril 1788.

Le 22 mars 1825, le maire d’Aix d’Estienne du Bourguet fait publier une affiche indiquant qu’il sera procédé à une adjudication de la ferme des aires de Saint Roch et de Saint Jean. Nous retrouvons le nom de Saint Roch dans un avis municipal, sans doute une des dernières fois mentionné dans la vie administrative de notre cité.

 

Sur ce même lieu seront construites des glacières données en bail dont l’une à « Françoise Mourre, veuve de Guillaume André, à la Ville (d’Aix), d’une glacière au Pré Bataillier pour 6 années moyennant 120 livres » 11 avril 1748.

          

 

Paravent des Jeux de la Fête Dieu, première moitié du XVIIIe siècle Dépôt du Musée Granet au Musée du Vieil Aix (détail)

On reconnait à droite l’église Saint Jean-Baptiste du Faubourg, et à gauche les glacières

 

Nous aurions pu nous arrêter là avec cette chapelle sous le vocable de Saint Roch. Mais, en parcourant le livre de l’abbé Marbot, Catalogue historial des sanctuaires et établissements religieux d’Aix paru en 1913, on découvre à la page 107, une autre chapelle placée elle aussi sous le patronage de Saint Roch.

Elle se situait au quartier de Baret, derrière l’École des Arts et Métiers. On aurait établi là aussi des baraques destinées aux quarantenaires. Il est étonnant que ces deux chapelles aient eu les mêmes destinations hospitalières, mais il difficile de vérifier ces données historiques. Cette chapelle Saint Roch est indiquée comme en ruines sur le plan de Devoux, dressé en 1753. En analysant un plan plus ancien par Esprit Devoux, et dressé en 1741, la chapelle Saint Roch est bien plantée avec son nom bien apparent.

 

 

 

 

Enfin, le culte aixois à Saint Roch est également présent sur les oratoires de la Ville, l’un sur la Halle aux grains, à l’angle de la place Richelme et de la rue Vauvenargues, le second à l’angle de la rue d’Italie et de la rue Cardinale, un troisième sur la façade du presbytère de l’église du Saint Esprit et enfin un

Saint Roch, malheureusement bien endommagé, placé à l’angle droit de la chapelle de la Visitation, dont la façade a été tout récemment entièrement restaurée.

 

 

 

Pour en finir, on retrouve le culte de Saint Roch dans la cathédrale Saint Sauveur, par la présence d’un tableau surmontant l’autel et d’une statue placée sur le tabernacle. La dédicace actuelle de cette chapelle eut lieu en 1721, à la suite de la peste de 1720.

L’œuvre placée au-dessus de l’autel représente Saint Roch implorant le ciel pour les pestiférés. La toile est signée à droite dans l’angle inférieur « An 1721. P. Roland ». L’éminent historien aixois Jean Boyer n’y consacre que quelques lignes dans son ouvrage précieux consacré à « La peinture et la gravure à Aix 1530-1790 » paru en 1971 dans la Gazette des Beaux-Arts. Il consacre une notice à cet artiste peintre et cite « Roland Pascal, peintre, originaire de Toulon à Aix de 1716 à 1722 » et indique son décès à Aix « le 31 aoust (1722) avons ensevely dans le semetiere de Sainte Magdeleine mr pasqual paintre natif de toulon » (reg du couvent des prêcheurs A.M.A. GG 86 f°255 v°)

 

 

La cathédrale Saint Sauveur n’est pas la seule église à vouer un culte à Saint Roch, l’église Saint Jean de Malte conserve une œuvre de l’école florentine du XVè siècle représentant Saint Bernardin de Sienne entouré de Saint Roch et de Saint Sébastien. Cette œuvre se trouvait autrefois dans la chapelle Saint Roch située du côté droit, la troisième. Elle est de nos jours accrochée dans la chapelle Saint Blaise située dans le côté gauche,

 

la seconde l’église Sainte Magdeleine, ancienne église du couvent des dominicains dits Les Prêcheurs conserve en son sein deux œuvres peintes sur toile représentant Saint Roch et liées à la peste de 1720.

Avant la fermeture de cette monumentale église riche en œuvres d’art, on pouvait voir un important tableau dans le bas-côté gauche accroché dans la deuxième chapelle, la première étant fermée depuis de très nombreuses années et abritant la chaudière. Cette œuvre actuellement déposée pour restauration est de la main du peintre Michel Serre (1658-1733) et représente des religieux : les RR. PP. Augustins et Grands Augustins qui commandent le tableau un peu avant la fin officielle de l’épidémie (le couvent des Grands Augustins dont d’importants restes se trouvent rue Espariat en face de l’église du Saint Esprit et le couvent des Augustins dits de Saint Pierre entièrement disparu qui se situait sur l’emplacement actuel du cimetière Saint Pierre à Aix. La présence de Saint Roch est présente parmi les saints entourant la Vierge et l’Enfant Jésus. Cette œuvre peinte à fait l’objet comme bien d’autres de cette église Sainte Madeleine, d’une étude importante et remarquable par Mme Brigitte Lam*

 

En continuité dans ce même bas-côté gauche, dans un enfoncement ogival, peut-être un ancien enfeu, il y avait avant sa déposition, un important crucifix en bois entouré par deux œuvres peintes représentant Saint Roch et Saint Sébastien. Ces deux œuvres peintes datant de 1721 ont été assemblées avec un crucifix du XVIIème siècle dans ce lieu, à une époque inconnue sans doute après la Révolution, lorsque cette église a rouvert en 1802 au culte catholique.

Revenons à notre plaque en faïence représentant Saint Roch, et portons notre attention sur le cadre remarquable qui lui sert d’auréole. Nous avons découvert que, lors d’une vente toute récente, avait été mis aux enchères par Arcurial le 4 février 2020, un cadre presque identique à celui que nous pouvons admirer autour de notre Saint Roch.

 

Tout comme l’œuvre conservée dans nos collections, il provient de la Manufacture Fauchier de Marseille. C’est un rare cadre rectangulaire à décor polychrome de feuilles d’acanthes, rinceaux feuillagés, lambrequins et raisins de perles. C’est un rapprochement artistique très intéressant entre ce cadre seul et la plaque représentant Saint Roch appartenant à notre fonds patrimonial.

Pour les chrétiens catholiques Saint Roch, né à Montpellier, est invoqué lors des épidémies, tout comme Saint Sébastien qui également eut un culte développé à Aix. Saint Roch est un saint thaumaturge. Son culte est très répandu en France et en Provence, où les chapelles et les oratoires sont très nombreux.

Pour les chrétiens réformés, il n’y pas de culte rendu aux saints, toutefois, simple coïncidence, à Lambesc, la chapelle Saint Roch datant des années 1640 a été mise à la disposition en 1980 par l’Eglise catholique pour devenir temple protestant. Pour les chrétiens orthodoxes, Saint Roch n’est pas vénéré, mais plusieurs chapelles sous son vocable ont été cédées à l’Eglise orthodoxe et ont gardé le nom

du saint tutélaire.

En cette période de grande inquiétude comme on put la connaître les aixois à travers les siècles, il n’est pas interdit d’invoquer Saint Roch et Saint Sébastien de nous délivrer de cette pandémie. Personnellement, je les invoque.

 

Bernard Terlay

 

Bibliographie sommaire :

 

Les Rues d’Aix par Ambroise Thomas Roux-Alphéran 1846-1848 2 volumes

Histoire de la Ville d’Aix par Pierre-Joseph de Haitze réédition imprimerie Makaire 1891 6 volumes

Histoire et descriptions des Monuments Religieux de la Ville d’Aix par Honoré Gibert

1891

Inventaire sommaire des archives communales d’Aix-en-Provence par Maurice

Raimbault 1948

La vie intime des œuvres d’art par Brigitte Lam. Éditions de la Direction des Musées et du Patrimoine culturel d’Aix.

Archives personnelles

*Brigitte Lam, membre associé de l’Académie d’Aix

Sur Saint Roch, on peut consulter sur la page Google consacrée à Saint Roch de Montpellier – Livres mystiques

 

 

 3.   BILLET - par Danièle Antonelli

 

C’était en mars 2020... Et le printemps ne savait rien...

UN VIRUS INCONNU EST ARRIVÉ

 

Il a semé la crainte car il était inconnu, dangereux, mortel.

 

IL A FALLU SE CONFINER, RESTER CHEZ SOI.

 

Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir, ni

se rencontrer.

 

MAIS LE PRINTEMPS NE LE SAVAIT PAS.

Et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt…..

 

C’était en mars 2020.

 

Les jeunes devaient étudier en ligne et trouver des occupations à la maison. On ne pouvait plus faire de shopping….. ni aller chez le coiffeur, horreur !!

Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux et les gens continuaient

de tomber malades.

 

Mais le printemps ne le savait pas….. L’herbe verdissait, les pâquerettes

fleurissaient

C’était en mars 2020

 

Les gens ont été mis en confinement, pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion, ni repas et fête en famille, entre amis. La peur est

devenue réelle et les jours se ressemblaient.

 

Mais le printemps ne le savait pas,

Les cerisiers ont fleuris, les feuilles ont poussé, les oiseaux toujours ont chanté.

 

ALORS LES GENS ONT RECOMMENCÉ À LIRE….. jouer en famille, apprendre à tricoter…. Dessiner, peindre, et tant d’autres choses oubliées…

Le soir ils chantaient sur les balcons en invitant les voisins à faire de même pour remercier ceux qui soignaient, ceux qui consolaient…..

ILS ONT APPRIS UNE NOUVELLE LANGUE : LA SOLIDARITÉ ET LA FRATERNITÉ,

En se concentrant sur d’autres valeurs….

C’était en mars 2020

 

LES GENS ONT RÉALISÉ L’IMPORTANCE DE BEAUCOUP DE CHOSES,

le monde qui suspend ses activités, l’économie à la dérive….. et

LES GENS ONT RÉALISÉ LA RELATIVITÉ DE BEAUCOUP DE CHOSES.

C’était en mars 2020

 

Mais le printemps ne le savait pas.

Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus malgré nos peurs, malgré la

mort.

Le printemps ne savait qu’il avait appris aux gens le pouvoir de la vie.

Les fleurs ont laissé la place aux fruits naissants, les oiseaux ont fait leur nid, les

hirondelles étaient là.

 

Puis la libération est arrivée !

Les gens l’ont appris à la télé : le virus avait perdu.

Et les gens sont descendus dans la rue, heureux, ils embrassaient les voisins, les amis, sans masques et sans gants !

 

Enfin l’été est arrivé !

 

LES AMI(e)S, tout va bien se passer, restez chez vous, en vous protégeant vous protégez les autres. Et vous profiterez encore plus de la vie………

 

 

 

 4.   UNE IMAGE UN JOUR : Bernard Mille

 

 

 5.  ANNONCES

 

□ Requiem de Mozart : donné en 2019 au Festival de Pâques d'Aix-en-Provence par l'ensemble Pygmalion et mis en scène par Castellucci. À voir en replay sur Arte concerts jusqu'à jeudi soir.

 

□ L'Opéra national de Paris met en ligne gratuitement plusieurs spectacles issus des archives de l’institution. Au programme :

Du 23 au 29/03 : Don Giovanni (2019)

Du 30 au 05/04 : Le Lac des cygnes (2019) Du 06 au 12/04 : Le Barbier de Séville (2014) Du 13 au 19/04 : Soirée Robbins (2018)

Du 20 au 26/04 : Les contes d’Hoffmann (2016) Du 27 au 03/05 : Carmen (2017)

https://www.operadeparis.fr/magazine/manon-en-replay

 

□ 5000 livres numériques mis à disposition gratuitement par le Furet du Nord https://www.furet.com/ebooks/litterature/romans/bonnes-affaires/ebooks- gratuits.html

 

□ l'Ina.fr, le média patrimonial de l'audiovisuel public, lance Madelen, sa nouvelle offre de streaming illimité et gratuite pendant 3 mois

https://madelen.ina.fr/

 

□ Le CNRS met en ligne et en accès libre les sept numéros déjà parus des Carnets de science, sa revue de vulgarisation destinée au grand public. https://carnetsdescience-larevue.fr/